Voyage en Italie
Et dans le ciel il y aura des étoiles ; Et du soleil quand on mettra les voiles
Cela fait bien longtemps que je n’ai pas pris la plume (enfin, le clavier) pour écrire un texte un peu personnel. Ces lettres que je vais égrener au fil des mois sont l’occasion de m’y remettre un peu — même si l’objectif est quand même de vous partager des photographies, je ne l’oublie pas, rassurez-vous.
Pour cette première édition de nouvelle année, je me suis replongé dans un court aller-retour à Turin, réalisé en mai 2022. Je pourrais prétexter que c’est pour fêter la réouverture (très partielle) de la ligne ferroviaire ce 10 janvier, après un gros effondrement l’été dernier — mais c’est peut-être surtout parce que c’est une ville que j’ai beaucoup apprécié, et que j’y ai trouvé, photographiquement, un condensé de plusieurs scènes que j’apprécie, entre architecture, musées et photographie de rue.
Turin est une ville bien connue du nord de l’Italie, proche des Alpes. C’est la capitale du Piémont (et ancienne capitale de Savoie, ce qui laisse de beaux restes “royaux”), cette région plutôt industrielle et riche, mais aussi pleine de spécialités délicieuses dont l’Arneis, un cépage « discret » endémique du Piémont et particulièrement savoureux.
Quartiers populaires, cafés chics et centre-ville historique s’entrecoupent, sans beaucoup se croiser. Mais on peut compter bien sûr sur certaines places et parcs où tout le monde se retrouve, avec les quelques touristes de la saison ou les camions du tournage d’un n-ième Fast and Furious dont nous ne verrons que les — longs — préparatifs avant de nous lasser d’attendre et retourner vadrouiller le long des berges du Po (nous avons bien fait — ils préparaient le tournage de la nuit suivante !).
Mai 2022, à peine deux mois après le début de l’offensive russe en Ukraine. Une parenthèse pour tenter de décrocher de la détresse du moment avec mon épouse, Olga, dans cette Italie hospitalière et bien pourvue en choses à visiter (et à déguster), notamment un musée du cinéma (auto-proclamé « le plus haut du monde » en raison du bâtiment dans lequel il se situe, une ancienne synagogue avec un dôme très impressionnant !)…
… Mais aussi un excellent musée d’art contemporain, le GAM, avec d’importantes collections photographiques, notamment.
C’est fini pour ce petit aperçu de notre excursion transalpine, entre le carnet de voyage et la galerie photo, et pas tout à fait une “newsletter”… le mois prochain, je vous emmènerai, je pense, (beaucoup) plus près de Lyon !
D’ici là, n’hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de ce premier reportage : équilibre photo/texte, confort du format pour regarder les photos, longueur globale, sujet(s)… bons ou mauvais, je suis preneur de tous vos retours pour construire Environ·s avec vous !
Et enfin, bien sûr, si cela vous a plu, pensez à partager cette lettre avec vos contacts et proposez-leur de s’abonner :)
Les photos publiées dans Environ·s, tout comme celles publiées sur bertrandparo.photo et pixelfed.social/be_paro_, sont (sauf mention contraire), à la fois disponibles à l’achat au format imprimé (dimensions variées, impression sur papier fine art en France), et placées sous licence Creative commons CC BY-SA pour permettre leur réutilisation librement (à condition de me citer et de repartager votre travail dans les mêmes conditions). Je peux vous transmettre les images en grand format (elles sont ici en taille réduite pour éviter d’alourdir le mail) sur demande.
Si vous êtes intéressé·e par l’une ou l’autre de ces possibilités, ou pour me commander un reportage, n’hésitez pas à m’écrire à ecrire@bertrandparo.photo !
Merci de votre lecture, et à très bientôt !
Bertrand Paris-Romaskevich
