Environ·s

Reporter d'autour de moi, par chemins, cuisines et musées, du coin d'ici à un peu plus loin, des séries photos (presque) régulièrement dans vos boites mails, pour voyager sans bouger de son canapé !

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Par Bertrand Paris-Romaskevich
29 mai · 2 mn à lire
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Les pieds dans le bourbonnais

On quitte la ville ce mois-ci, pour aller mettre les pieds là où n'a pas été inventé le bourbon, a priori. Mais c'est fou, l'Allier (vous l'avez ?) — pas impossible qu'on repasse dans les Environ·s ;)

Alors je ne sais pas vous, mais moi, bien que je connaisse un peu par là-bas, je ne savais tout simplement pas que ça s’appelait le Bourbonnais. C’est grâce à une amie très chère (mais très modeste) partie s’installer là-bas en duo avec un super gars et incroyable bricoleur (mais genre à un niveau pro : il a notamment inventé et construit un aéroglisseur pour égouts (si j’ai bien compris) — et c’est pas si simple vu ce qui traine par là-dessous) que j’ai découvert plus en détail ce coin, plus précisément à mi-vol d’oiseau de Roanne et Vichy, en-dessous de (mais que fait) Lapalisse.

Bref, le Sud-Allier, un coin plutôt carrément verdoyant, agricole et accueillant. Et où les gens ont une étrange passion pour les voitures, couleur nostalgie (à titre illustratif, la reconstitution biennale du grand bouchon de la N7, aux grandes heures des congés payés où tout le monde allait dans le sud et on n’avait pas encore inventé l’autoroute)… et où certains coins ont des noms évocateurs !

Et c’est justement par là-bas que je vous emmène aujourd’hui, vers Arfeuilles, un peu moins d’un an après avoir foulé le sol mousseux des alentours de cette chouette cascade.

Tout commence bien sûr par un salut aux vaches, relativement omniprésentes dans le coin. Nous avons même essayé d’aider à en rapatrier une qui s'étaient enfuie et vadrouillait sur les routes, comme ça, sans même des feux de détresse. Mais peut-être la vie sauvage lui aurait mieux convenue — qui sommes-nous pour juger ! Le bourbonnais — des sensations fortes !

Le saviez-vous ? Je suis rarement sur les photos… parce que je suis en train de les prendre !Le saviez-vous ? Je suis rarement sur les photos… parce que je suis en train de les prendre !

C'est toujours pas moi ! Mais c'est bien la Cascade de la Pisserote…C'est toujours pas moi ! Mais c'est bien la Cascade de la Pisserote…

Cette charmante cascade est, comme la plupart des cascades de France (du monde ?), dotée d’une solide légende qui a même fait l’objet d’un petit panneau au milieu de nulle part pour raconter que cette cascade serait… artificielle ! Les paysans du coin auraient essayé de combler à grands renforts de rochers une fosse d’eau d’une profondeur inconnue créée par des fées et cause de nombreux incidents et disparition. Le torrent chercherait désormais à repousser les pierres dans la vallée.

Le coin est très charmant au demeurant.

C'est vrai qu'il y a quand même de sacréments gros cailloux.C'est vrai qu'il y a quand même de sacréments gros cailloux.

Même si les graffitis du moulin abandonné situé en amont de la cascade pourraient laisser entendre le contraire et que les maisons font la tête !

C’est aussi, sans surprise mais avec plaisir, un charmant coin à petites fleurs. J’aime beaucoup les petites fleurs, même si je suis un peu carrément nul pour les reconnaître.

Une petite fleur violette mignonne.Une petite fleur violette mignonne.

Boucletus ballonus blanches, espèce rare (ou pas).Boucletus ballonus blanches, espèce rare (ou pas).

Bouquet garni.Bouquet garni.

Et en bonus, un beau tracteur vintage dans la grange de nos copaines — qui tourne encore !


Intéressé·e par mon regard pour votre événement ou votre projet ? Discutons-en !

Intéressé·e par les photos de ce numéro d’Environ·s ? Tout comme les photos publiées sur bertrandparo.photo et pixelfed.social/be_paro_, elles peuvent (sauf mention contraire) à la fois être commandées en circuit court (impression papier fine art réalisée en Auvergne-Rhône-Alpes), et utilisées librement grâce à la licence Creative commons CC BY-SA (c’est-à-dire à condition de me citer et de repartager votre travail dans les mêmes conditions). Je peux vous transmettre les images en grand format (elles sont ici en taille réduite pour éviter d’alourdir le mail) sur demande.

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Je vous emmènerai (pas en tracteur, rassurez-vous) sûrement à Lapalisse et Vichy dans un autre numéro plus ‘urbain’ (mais tout aussi décapant d’humour subtil, à n’en pas douter) d’Environ·s.

Le saviez-vous ? Vous pouvez réagir, liker et commenter ce numéro d’Environ·s (et les autres) sur sa version en ligne disponible sur environs.kessel.media ! Ne le faites pas pour vous, faites-le pour moi : je serai ravi d’avoir vos retours sur mon travail !

Merci de votre lecture, et à très bientôt !

— Bertrand Paris-Romaskevich

Y'a aussi des coins entre les forêts, sans arbres, quand même. Faut pas croire.Y'a aussi des coins entre les forêts, sans arbres, quand même. Faut pas croire.